Hémangiome infantile superficiel
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- Emplacement. Tronc et extrémités
- Lésion érythémateuse? Lésion non érythémateuse
- Temps d’évolution. Chronique: plus de 2 semaines
- Type de lésion. A plat: macule ou tache, Élevé: papule, plaque ou nodule
- Texture superficielle. Normal/lisse
- Type de bords. Bien défini et régulier
- Couleur. À cause du sang: rose, rouge, violet ou violet
- Répartition des lésions. Blessure discrète/isolée: 1 à 5 blessures
- Symptômes associés.
- Informations Complémentaires.
Informations récapitulatives
- Tumeur vasculaire bénigne la plus fréquente chez l’enfant, avec une incidence variant entre 2 et 12 % au cours de la première année de vie.
- Plus fréquent chez les femmes (3:1). La prévalence augmente chez les bébés prématurés et les personnes de race blanche.
- Les facteurs de risque comprennent la grossesse gémellaire, l’âge maternel avancé, le placenta praevia et la prééclampsie.
- Il est généralement absent à la naissance et devient cliniquement évident au bout de 1 à 4 semaines. Cependant, des lésions précurseurs telles que :
- zone pâle de vasoconstriction; macule érythémateuse; macule télangiectasie rouge ou taches bleues ressemblant à des ecchymoses.
- Ils peuvent être superficiels, profonds ou mixtes :
- Les lésions superficielles affectent normalement le derme superficiel et sont surélevées et peuvent avoir un aspect nodulaire ou semblable à une plaque, de couleur rouge vif, de consistance élastique et peu compressibles.
- les lésions profondes touchent le derme profond et se présentent sous la forme de nodules ou de tumeurs partiellement compressibles, avec une teinte bleutée, un réseau veineux proéminent ou des télangiectasies superficielles.
- Les lésions mixtes ont une composante superficielle (ton rouge vif) et une composante profonde (ton bleuâtre plus profond).
- Ils peuvent survenir de manière focale (le plus souvent, 67 %) ou, moins fréquemment, affecter une unité anatomique/un segment du corps (hémangiome segmentaire).
- Les hémangiomes segmentaires sont plus corrélés aux anomalies structurelles, aux complications et à la nécessité d’un traitement.
- L’évolution de l’hémangiome comprend 3 phases :
- phase de croissance (proliférative) : devient évidente au bout de 2-3 semaines et montre une croissance continue jusqu’à 9-12 mois.
- phase de stabilisation (repos/plateau) : reste stable pendant une période de plusieurs mois (6-12 mois)
- phase d’involution : marquée par un changement de couleur (vire à un rouge plus foncé, avec des zones grisâtres). Ils deviennent plus mous et plus compressibles. On estime que l’involution de la lésion se produit à raison de 10 % par an (90 % des lésions régressent totalement ou partiellement vers l’âge de 9 ans). Ils peuvent laisser des modifications résiduelles sur le site (par exemple télangiectasie, relâchement cutané).
Diagnostic différentiel
- Malformations vasculaires (présentes à la naissance)
- Angiomes plats (« Salmon Patch »)
- Taches de vin de Porto (« Naevus flammeus »)
- Malformations artério-veineuses
- Malformations veineuses
- Hémangiome congénital à évolution rapide
- Granulome pyogénique (rare chez les nouveau-nés)
- le sarcome de Kaposi
- Angiosarcomes
Traitement
- La majorité des hémangiomes infantiles ont une évolution favorable, avec régression spontanée, et une attitude d’expectative est recommandée avec une évaluation périodique documentée par photographie.
- La référence pour un traitement ou une évaluation supplémentaire présente :
- Complications potentiellement mortelles : hémangiomes cervico-faciaux ou mandibulaires bilatéraux (distribution « barbue », avec risque d’obstruction des voies respiratoires [!] avertissant de stridor et de dysphonie progressive [!]), hépatiques volumineux ou multifocaux (risque d’insuffisance cardiaque ou d’hypothyroïdie), cérébraux ou rachidiens. cordon (risque de compression ou d’hémorragie).
- Risque fonctionnel : hémangiome orbitaire ou palpébral (risque d’amblyopie, strabisme), conduit auditif (surdité, compression), labial (difficultés à s’alimenter), nasal (obstruction des voies respiratoires) et périnéal (risque d’ulcération).
- Syndrome PHACES suspecté (malformations de la fosse postérieure/hémangiomes/anomalies artérielles/anomalies cardiaques/œil
anomalies / fente sternale / syndrome du raphé supra-ombilical) : s’il existe un hémangiome volumineux ou segmentaire de la face. - Syndrome pelvis suspecté (hémangiome périnéal/malformations des organes génitaux externes/lipomyéloméningocèle/vésicorénal)
anomalies / imperforation de l’anus / acrochordon) : il existe un hémangiome volumineux ou segmentaire de la région lombo-sacrée. - Douleur et/ou ulcération
- Risque esthétique (traitement électif pour réduire la possibilité de compromis esthétique à long terme)
- Envisager des troubles psychosociaux pour les parents et, à l’avenir, pour le patient lui-même, notamment si l’hémangiome est facial.